Accédez à la pétition : https://www.petitionenligne.be/svpdu_sous-titrage_correct_et_de_la_velotypie
Saviez-vous que 10% de la population belge est concernée par la surdité (tous types de surdité confondus) ?
C’est dire l’importance de sous-titrer les JT, les émissions, les films et les communications officielles. Ceci est d’autant plus important en cette période où les masques (empêchant la lecture labiale) isolent davantage les personnes sourdes.
Avant la pandémie liée au Covid, des études démontraient déjà que la surdité est la 1ère cause d’exclusion sociale en Belgique.
Cette pétition a pour but de sensibiliser la population et les élus à la nécessité de la vélotypie (pour les communications en direct) et d’un sous-titrage correct (pour les communications enregistrées), afin de rendre les messages oraux accessibles aux personnes sourdes ou malentendantes, mais aussi aux personnes devenant sourdes avec l’âge et à certaines personnes ayant des difficultés avec le français.
La vélotypie permet la transcription du message en temps réel, de manière fiable, c’est-à-dire avec une ponctuation et une correction immédiate grâce à une présence humaine. Cela n’est pas possible avec le sous-titrage automatique, qui génère dès lors une transcription de mauvaise qualité et peu fidèle au message oral.
Nous espérons bientôt observer une avancée dans la généralisation de la vélotypie et de sous-titrages corrects.
Vos signatures nous aideront à sensibiliser
– Madame Wilmès et Monsieur De Croo.
En effet, depuis le début de la crise du coronavirus (bientôt deux ans), les conférences de presse suivant les comités de concertation (et les communications enregistrées) ne sont pas sous-titrées. Nos Premiers Ministres n’ont pas donné suite à nos interpellations.
Certes, il y a une interprétation en langue des signes, mais les sourds signants représentent une minorité de la population vivant avec la surdité.
– Monsieur Campan et Monsieur Jollien, réalisateurs du film PRESQUE.
Depuis longtemps, les films français ne sont généralement pas sous-titrés en français lors de la projection en salle. Le film PRESQUE, non sous-titré, fait pourtant référence au thème du handicap. Et l’un des acteurs vit lui-même avec un handicap.
– Monsieur Elbé, réalisateur du film ON EST FAIT POUR S’ENTENDRE.
Ce film traite de la surdité, mais n’est pas sous-titré ! Comment comprendre qu’il soit possible de tirer profit d’un thème sans le rendre accessible aux premières personnes concernées ? Comment comprendre cela de la part d’un réalisateur lui-même concerné par la surdité ?
Merci pour votre soutien !
N’oubliez pas de confirmer votre signature 😉